La stratégie développée par Emirates sur le marché français - à savoir se diversifier tant en termes de destination qu'en matière de canaux de distribution - semble porter ses fruits.
De fait, aujourd'hui, et hormis l'axe Paris Dubaï, qui représente encore 40% de son trafic, Emirates ne dépend plus d'une destination en particulier et est donc à l'abri des aléas qu'une telle dépendance pourrait engendrer. Idem en matière de distribution, puisque le transporteur de Dubaï travaille de moins en moins avec les tours opérateur au départ de France et développe ses ventes dans les agences en ligne. Ce qui a pour effet de permettre à la compagnie de vendre jusqu'à la dernière minute, donc d'améliorer sa recette unitaire. En effet, depuis le début de l'année, les revenus d'Emirates sur le marché français ont augmenté de 29%, alors que dans le même temps, l'offre s'est accrue de 21%. En août la compagnie a atteint un remplissage moyen de 88% (93% pour la seule classe économique).
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