Pour annoncer la fermeture de sa liaison aérienne entre Paris CDG et l’aéroport de Strasbourg, Air France a plutôt choisi de communiquer sur "l’ouverture", à compter du 2 avril, d’une "desserte ferroviaire" sous un numéro de vol Air France, en collaboration avec la SNCF".
C’est le lendemain du célèbre jour des mauvaises blagues qu’Air France arrêtera de voler entre Strasbourg et son hub de Paris CDG. Face au TGV Est, la compagnie a donc rendu les armes, ou plutôt les ailes, puisqu’elle commercialisera, dès le 13 décembre, 4 fréquences quotidiennes en train, entre la gare de Strasbourg et celle de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Les clients voyageant sur un vol Air France long ou moyen-courrier n’effectueront qu’une seule réservation lors de l’achat de leur trajet,"ils auront ainsi un billet unique et un seul interlocuteur pour leur voyage en avion et en train". Pourtant, depuis le premier aout dernier, l’aéroport de Strasbourg a mis en place ue politique volontariste en matière de taxe d’aéroport. Face à la pression concurrentielle de ses concurrents allemands et suisses, la plate forme frontalière fait en effet financer une partie des taxes en question (sureté, sécurité, environnement…) par les collectivités locales (région, département, communauté urbaine, CCI). Total, depuis la mise en place du test qui cout jusqu’au 31 mars prochain, plusieurs compagnies, dont Air France, Aigle Azur, Vueling, Volotea et bientôt, et c’est loin d’être anodin, Ryanair, ouvrent des lignes au départ de l’Alsace.