Chaos à la gare de Rennes

C’est le retour de week end de Pentecôte. Tous les trains pour Paris, et de là, vers le nord ou l’est, sont complets. Des travaux ont lieu sur la ligne Le Mans Paris, mais devaient être terminés lundi à midi. Sauf qu’ils ne le sont pas. Les voyageurs sont informés par Sncf que la durée des voyages sera allongée d’1h30 environ (en fait, les trains sont détournés par Nantes). Mais à la SNCF, le pire est toujours à venir. Lundi, une heure avant le départ des trains de l’après-midi, les plus chargés, la SNCF affiche tranquillement que plusieurs trains sont "supprimés", en fait une des deux rames de chaque convoi. Panique. Mais la responsable des guichets de vente assure que c’est "une erreur d’affichage", qu’elle s’est renseignée, et que des "rames de substitution ont été trouvées", et que votre place est assurée. On y croit. Mais c’est faux. Sur les quais, on vous indique une rame, où "on se place où on veut". Sauf que les passagers ayant réservé revendiquent avec force leur siège. C’est la foire d’empoigne, et la SNCF s’en lave les mains, menaçant même des usagers réguliers de faire intervenir la police en cas de désaccord. On retrouve à l’heure du départ des passagers de la rame "supprimée", ce qui est logique, mais en surnombre, le train étant déjà complet, et qui doivent se débrouiller seuls, mais en plus des passagers du train précédent, également supprimé, et aussi du train suivant, qui pensent qu’il vaut mieux tenir que courir. Résultat : non seulement le week-end se termine par un rallongement de presque 100% du temps de parcours prévu, mais aussi assis pendant 3h30 par terre devant la porte des toilettes. Et le lendemain un terrible mal de dos. Merci qui ? Merci la SNCF, incapable une fois de plus d’assumer et gérer ses propres défaillances.