Ciel ouvert transatlantique : L'Europe dit banco !

Reste encore à passer par une seconde phase de négociation pour que Washington avalise le projet. Si les choses vont à terme (l'entrée en vigueur de l'accord est prévue pour le 30 mars prochain) les dessertes transatlantiques pourraient s'en trouver largement modifiées. Il n'y aura plus de discriminations entre compagnies américaines et européennes : chacun pourra décoller et atterrir dans les villes de son choix. Les investisseurs européens pourront détenir plus de 50% du capital total d'une compagnie américaine. Toutefois, ils n'auront pas le droit de détenir plus de 25% des droits de vote, ce qui veut dire qu'ils ne pourront pas influencer les choix stratégiques. A ce propos, les pays européens se sont réservés le droit d'appliquer le même seuil de 25% à des investisseurs américains sur le marché européen (il est actuellement de 49%). Enfin, si les compagnies européennes ne pourront toujours pas desservir les villes américaines entre elles en faisant ce qu'on appelle du cabotage, les compagnies américaines pourront relier différentes villes de l'Union européenne mais pas les villes d'un même pays.