Pour Emirates, c’est une évidence. Il faut se déployer en région. "En France, la moitié du chiffre d’affaires de l’aérien se fait en dehors de la région parisienne" a rappelé Thierry Aucoc,
Sur les trois villes en lice, Lyon a eu raison de Marseille et Toulouse. Le dynamisme économique du Grand Lyon et de Rhône-Alpes, l’attractivité touristique de la région et sa renommée gastronomique et vinicole ont décidé Emirates : dès le 5 décembre, un A340-500 tri-classe (258 sièges) reliera Lyon à Dubaï cinq fois par semaine, le soir (départ 21h, arrivée 6h15). Et ce, en complément du vol opéré à Genève chaque jour en début d’après midi."Genève et Lyon ne sont pas loin. Cela permet des aller-retour combinés selon les horaires sur les deux aéroports" se félicite le directeur France. Emirates escompte atteindre rapidement un taux d’occupation de 85 %. "Outre l’attractivité économique et touristique de Dubaï, notre hub ouvre un accès privilégié vers l’Asie, l’Océanie, l’Afrique et l’Océan Indien" assure Thierry Aucoc. Emirates disposera (en zone réservée) d’un salon first class à Lyon-Saint Exupéry. La compagnie ouvrira un bureau dans Lyon dès 2013 et crée même une vingtaine d’emplois. "Nous allons d’ailleurs organisé prochainement sur Lyon une session de recrutement de personnel naviguant" glisse le Dg. A Lyon Saint Exupéry, on est évidement tout sourire. "Ce vol nous permet d’être relié avec une bonne moitié de la planète" résume Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroport de Lyon.
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