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Transport

CO2 : Les entreprises ne sont pas disposées à voyager moins

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D'après une enquête KDS/Acte, 77 % des sociétés interrogées n'envisagent pas de limiter les voyages pour réduire la pollution.KDS et Acte (Association of corporate travel executives) ont publié les résultats 2007 de leur baromètre annuel.
Pour les 206 gestionnaires de voyages d'affaires d'entreprises du monde entier qui ont répondu à cette enquête, l'impact écologique des transports demeure une préoccupation marginale, les priorités restent la sécurité des collaborateurs en déplacement et le coût des voyages. Les chiffres sont éloquents. Si plus de 88% des sociétés déclarent avoir mis en place des règles de contrôle des achats de voyage, 67 % d'entre elles n'ont pas de politique de développement durable en la matière, 80 % ne mesurent pas les émissions de CO2 dues à leurs voyages d'affaires et seulement 20% des entreprises disent être influencées par une politique voyage favorisant les transporteurs émettant moins de CO2 ou respectant une charte environnementale. Enfin, constat le plus révélateur, 77 % des sociétés interrogées n'envisagent pas de limiter les voyages pour réduire la pollution. C'est pourtant bien là, la seule solution réellement efficace pour limiter l'émission de gaz à effet de serre.
Iata épingle les gouvernements
Mais les entreprises ne peuvent pas être tenues pour seules responsables. Ainsi, Giovanni Bisignani, DG d'Iata, a épinglé les gouvernements "rapides à rendre les vacances plus chères au nom de l'environnement en introduisant de nouvelles taxes, mais lents à améliorer les infrastructures ". Il indique que, selon le Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC), il y aurait 12 % d'inefficacité dans la gestion globale du trafic aérien se traduisant par 73 millions de tonnes d'émission en trop de CO2 et presque 13,5 milliards de dollars de coûts perdus. Par exemple, l'approche vers Hong Kong durerait 25 minutes de trop par rapport au temps réellement nécessaire. Et le vol entre Sao Paulo et Lima serait trop long de 9 minutes. Entre Johannesburg et Londres, il y aurait 10 minutes de trop. Et entre Manille et le Japon, 5 minutes de trop. Les retards sont aussi en cause. Les 18 millions de minutes de retard que les voyageurs européens ont subi en 2006 sont l'équivalent de 35 appareils totalement improductifs sur une année. Selon Iata, "les solutions techniques existent. C'est simplement une question de volonté politique".

Auteur

  • La Rédaction
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