Pas d'accord tarifaire avec AF.But : drainer des pax de régions."Nous discutons avec la SNCF", nous a indiqué Ali Alumeyri, directeur général France de Gulf Air sans vouloir donner plus de détails.
Dans sa stratégie de développement des ventes en régions, la compagnie mise donc à terme sur des accords de pré/post acheminement entre Paris et des villes de province. D'autant que Gulf Air n'en possède pas en France, même si elle dispose d'accords tarifaires dits de pro rate avec Air France entre plusieurs villes européennes et Roissy. Mais arriver à un tel accord peut prendre du temps. Car, pour une compagnie non communautaire, dont le pays d'origine n'a pas signé une convention de ciel ouvert avec la France, il passe par l'ajout d'une annexe dans l'accord bilatéral (à propos des droits de trafic) entre la France et le pays concerné. En l'occurrence les Emirats Arabes Unis. Qui compte notamment Dubaï, très déçu de ne pas avoir obtenu des autorités françaises un deuxième vol quotidien sur Paris pour Emirates lors des dernières discussions bilatérales qui se sont tenues à Paris en février (QDT 2341 du 12 mars). Gulf Air aimerait d'ailleurs pouvoir elle aussi augmenter ses fréquences à Roissy pour faire face à la demande. "Nos vols étaient en moyenne remplis à 75 % en 2003 contre 69,8 % en 2002, avec des pics à plus de 90 % en décembre", explique Ali Alumeyri, indiquant que les réservations aujourd'hui pour les prochains mois sont en hausse de 5 % par rapport à l'année dernière. Pour 2004, Gulf Air table sur une hausse de trafic au départ de Paris de plus de 30 % en 2004.
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