Lufthansa, Emirates, Air France et Norwegian ont confirmé à l'AFP que les autorités américaines avaient demandé des contrôles plus stricts et d'autres compagnies ont indiqué dans des communiqués qu'elles devaient également s'y soumettre.
"En plus du contrôle des appareils électroniques déjà en place, les voyageurs à destination des Etats-Unis pourraient maintenant également être soumis à de courts entretiens à l'enregistrement, lors de la vérification des documents ou aux portes d'embarquement", a déclaré un porte-parole de Lufthansa, précisant que ces nouvelles mesures entreraient en vigueur jeudi.
Selon Emirates, les passagers vont être soumis à des "entretiens au comptoir d'enregistrement" alors qu'Air France a indiqué qu'elle mènerait des "entretiens de sûreté" supplémentaires.
Le service de presse d'Air France précise que ces dispositions concerneront à partir de la semaine prochaine tous les vols à destination des Etats-Unis. "Il s'agit d'un interrogatoire supplémentaire des passagers qui conditionne leur accès à l'avion, à la demande des autorités américaines. 100% des passagers au départ de Paris et les passagers en correspondance sur les vols Air France devront remplir ce questionnaire avant d'embarquer. Au-delà du questionnaire, on nous demande aussi des mesures de sûreté supplémentaires autour de l'avion, cabine et soute, avant le départ".
Cathay Pacific a précisé qu'elle mettrait fin à la possibilité pour ses passagers vers les Etats-Unis d'enregistrer leurs bagages depuis chez eux ou à l'extérieur de l'aéroport et qu'elle mènerait également des entretiens aux portes d'embarquement. Les compagnies ont indiqué que les passagers devaient prévoir d'arriver plus tôt pour tenir compte des délais que ces nouvelles mesures pourraient entraîner. Norwegian a indiqué qu'elle préviendrait ses passagers par SMS et que les comptoirs d'enregistrement seraient ouverts quatre heures avant le départ du vol.