Dans la série "la concurrence s'engouffre dans l'espace laissé vacant par Air Bourbon" (le tribunal doit se prononcer aujourd'hui), place aujourd'hui à Corsair.
La compagnie revendique une très belle progression sur la route métropole-Réunion depuis un an, notamment grâce aux développement des départs de province. Un développement dû en partie à la suspension de l'accord avec Air France en matière de pré et post-acheminement qui s'est traduit par l'ouverture en juillet 2004 d'un vol par semaine depuis Toulouse, Lyon et Marseille. Au départ de ces deux dernières villes, la compagnie projette d'ailleurs le doublement des fréquences à l'été prochain. Pour le mois de novembre, Corsair qualifie les résultats sur la Réunion "d'excellents" et indique que "les avions sont pleins pour le mois de décembre". C'est indéniable, la compagnie veut monter en puissance sur la destination. Mais cette volonté est intimement liée à la livraison de ses Boeing 747-400 (configurés en biclasse, avec un passage de 25 à 29 sièges en classe grand large pour un total de 587 sièges). Des avions qu'on espère "toucher d'ici Noël", même si pour le moment le programme est bâti "comme si on ne les avait pas". Ce qui fait que le transporteur a du mal à donner aujourd'hui un programme prévisionnel de vols supplémentaires sur la destination, en plus de ceux qui sont déjà programmés pour le 18 décembre et le 7 janvier prochain. Par ailleurs, on explique chez Corsair "vouloir revoir les horaires afin d'offrir un meilleur produit".
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