Une ultime réunion le 28 au soir.
Un défaut de paiement du TO.On s'en doutait, Corsair l'a finalement fait. La compagnie du groupe Nouvelles Frontières a finalement annoncé, mardi matin, qu'elle n'opérerait pas la troisième et ultime rotation prévue pour le compte du TO Isrofly, hier mercredi, entre Paris et Tel-Aviv. Rappelons que Corsair avait déjà annulé deux rotations, prévues, elles, les 23 et 28 août. Dans un communiqué, la compagnie rappelle qu'à l'occasion d'une réunion organisée le 22 août dernier sous l'égide du ministère des Transports et des administrations concernées, "un accord transactionnel avait été conclu et homologué le 23 août par le Tribunal de grande instance de Paris". D'après Corsair, cet accord prévoyait : un, "le maintien des vols des 28 et 30 août contre le paiement d'une somme globale et forfaitaire dont un tiers devait être réglé impérativement le 25 août, un autre le 29 août et le dernier de façon échelonnée à compter du 31 octobre", deux, "en cas de non-respect d'une échéance par Isrofly, les vols n'étaient pas maintenus". Comme le 25 août le TO n'avait pas rempli ses obligations, la compagnie a déprogrammé le vol du 28 août. Et c'est le 28 août justement que la médiation de la dernière chance a été tentée : "une nouvelle offre financière avantageuse a été proposée par Corsair pour maintenir le vol du 30 août, dans le souci, une fois de plus de proposer une solution pour les clients d'Isrofly". D'après Corsair, Isrofly aurait refusé cette offre et "a reconnu, à cette occasion, être dès l'origine dans l'incapacité d'exécuter tout accord financier". D’où, cette fois, l'annulation du vol du 30. Si on ne sait pas exactement combien de personnes étaient concernées par le vol du 30, on rappellera qu'en ce qui concerne celui du 28, Corsair estimait leur nombre à 500. Tout ça, pour ça…
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