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Transport

Corsair accélère le renouvellement de sa flotte

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A l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair, annoncé l’accélération du processus de modernisation de sa flotte… Il est également revenu sur de nombreux points qu’il avait déjà évoqués récemment dans les colonnes du QDT.

 
« Nous avons 7 avions actuellement dont trois 747. Notre outil industriel est inadapté avec des coûts élevés » a-t-il dit. Heureusement, le processus de décision (avec l’actionnaire) est extrêmement rapide ». Conséquence : « nous allons accélérer la sortie des 747 de notre flotte". Dès décembre 2020, pour le premier 747 . Les deux autres en avril 2021. Quant aux deux A330-200, ils sortiront en janvier 2020 et juin 2023.
En contrepartie, Corsair a commandé de nouveaux appareils, deux A330-300 arriveront en janvier et avril 2020. Deux A330-900 Neo rejoindront la flotte en décembre 2020 et mai 2021. « Nous aurons donc dix appareils A330, dont 5 Neo » résume le PDG de Corsair, ce qui permettra à la compagnie de « réduire significativement ses coûts d’exploitation, de favoriser les synergies et les économies d’échelle, de simplifier les process et la gestion (commerciale, équipages, formation PN, etc.) et de contribuer à l’amélioration des nuisances environnementales ». L’objectif est de porter la flotte à 13 avions en 2023, tout Airbus. Ce « mix Neo neufs et A330-300 d’occasion est une bonne chose » explique t-il encore, car cela permet « d’optimiser le coût de location des avions ».
 
Face à la défaillance d’Aigle Azur, Pascal de Izaguirre s’est dit favorable à la création d’une caisse de garantie et « ouvert à la discussion ».
Pour éviter les amalgames, il a rappelé les atouts de sa compagnie. « Nous avons un actionnaire solide et stable maintenant (Intro Aviation)» a-t-il dit, ce qui est « capital ». De plus, il est très important d’avoir des actionnaires qui connaissent bien le secteur ». Avec TUI qui reste au capital à hauteur de 27%, « nous avons une grande unité de vue sur le développement de Corsair ». Autre atout : « 20% du capital est détenu par le personnel, nos collaborateurs sont donc pleinement engagés ». Quant au nouvel actionnaire, il apporte « du cash et une expertise en matière de maîtrise des coûts ». Tous ensembles, « nous avons une stratégie claire et cohérente ». Aujourd’hui Corsair est une petite une petite compagnie tri-classes long-courrier, et nous ne l’oublions pas ». « Nous voulons bien faire les choses avec le bon tempo… ». Mais surtout, « nous ne sommes pas une compagnie low cost » a-t-il martelé.
Concernant la concurrence de French Blue sur Orly-New York, Pascal de Izaguirre a rappelé que ça ne l’inquiétait pas plus que ça. « C’est la première ligne du marché long-courrier français » a-t-il rappelé, « l’offre y est donc considérable, mais le trafic l’est aussi ».

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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