Dans la série "Victorin Lurel, député et président du conseil régional de Guadeloupe, contre les compagnies aériennes" voici, avec la réponse de Corsair, le dernier épisode en date.
Pour mémoire, rappelons que l’homme politique a écrit au ministre des Transports pour se plaindre de la vétuste des appareils utilisés par les compagnies desservant l’outre-mer (Cf. QDT n° 2503 du 24/2). La réponse tant d’Air Austral que d’Air Caraïbes n’a pas tardé (Cf. QDT n° 2504 du 25/02). C’est aujourd’hui au tour de Corsair, principal transporteur mis en cause par Victorin Lurel, de s’exprimer. La compagnie du groupe NF tient à expliquer que "la politique d’entretien des avions est tout à fait conforme au niveau imposé par la réglementation". Et d’ajouter : "nous jouons à fond la carte de la sécurité, ce qui occasionne parfois des retards, mais c’est inévitable." Pour autant, chez Corsair, on ne nie pas le fait d’avoir eu "une mauvaise série ces derniers mois", mais "ce n’est pas forcément dû à l’âge des appareils, d’ailleurs la meilleure preuve c’est qu’il arrive aussi à certains transporteurs utilisant des avions neufs d’avoir des problèmes". Pour information, les B 747-300 utilisés par Corsair datent de 1989 (les B747-300 sur le point d’entrer la flotte sont de 1993) et les A330-200 datent de 1999 et de 2000.
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