L'unité chargée des managements du risque et des vols secs scindée en deux.Cette évolution répond à la volonté du groupe de répondre au marché Internet.Corsair renouvelle sa flotte de B747 avec une première livraison fin 2004.Parmi les évolutions chez Nouvelles Frontières voulues par Éric Debry, président du groupe, figure la réorganisation de Corsair.
A partir du 1er janvier 2005, la compagnie aérienne change d'organigramme afin d'accentuer son autonomie et sa vocation de compagnie régulière long-courrier. A cette date, le modèle en vigueur jusqu'à présent, aura vécu : "Nous avions créé, il y a deux ans et demi chez NF, une unité chargée du 'risk management' qui s'occupe de l'achat de tous nos sièges et de gérer le risque aérien au niveau du groupe NF (le risque Corsair et les achats fermes pour le compte du TO)", explique Éric Debry. Cette unité agissait ainsi comme "un consolidateur intégré". Depuis 3 ans, le marché a évolué, notamment sur Internet. Afin d'être plus réactif au marché, d'augmenter sa part de ventes hors agences NF, mais surtout pour pourvoir mieux investir le Web, qui nécessite des produits dépackagés et des vols secs, l'unité du risk management va être scindée en deux : "la gestion du "yield" et des programmes sur trafic Corsair au sein de NF va partir chez la compagnie Corsair, soit une trentaine de personnes, au sein d'une direction des revenus et des programmes, sous la houlette de Hervé Pierret. Au niveau du pôle tourisme, une direction de la gestion des capacités va être créée, qui sera confiée à Cécile Bichon. Elle aura pour mission de gérer de façon coordonnée tous les engagements à risque du TO, aussi bien aériens qu'hôteliers. Il lui sera également rattaché une équipe VDM (créée en avril dernier). Toute cette équipe sera chargée du pricing et de la gestion des stocks ainsi que de leur écoulement. Et toutes les négociations avec les TO tiers seront aussi assurées par cette nouvelle direction de Corsair. Parallèlement, la compagnie entame à la fin de l'année le remplacement dans sa flotte de ses cinq B747-300 par six B747-400. "Ces nouveaux avions permettront des économies de 10 % en kérosène", explique Éric Debry. Le dernier devrait être livré fin 2006.
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