La compagnie ne voulait plus opérer.
Un accord conclu le 22 au soir.Il semblerait que les choses soient en train de s'arranger entre la compagnie Corsair et le TO spécialiste Isrofly. Retour sur le film des événements. Le 18 août dernier, le transporteur du groupe Nouvelles Frontières affirmait dans un communiqué que "en raison de l'incapacité du TO Isrofly d'honorer ses engagements financiers, Corsair ne transportera plus les clients du TO sur ses lignes", pour les vols des 23, 28 et 30 août". La compagnie engageait les clients d'Isrofly à s'assurer directement auprès de lui que les documents de transport en leur possession mentionnent des vols autres que Corsair. Le transporteur enfonçait alors le clou en expliquant qu'en l'occurrence, "tout document de vol indiquant un numéro de vol 'CRL' ne pourra donner accès aux appareil de la compagnie Corsair puisqu'ils auront été émis sans consentement ni aucune réservation effective auprès de cette dernière". Sauf que le ministère des Transports et du Tourisme, qui au regard de ce qui vient de se passer en Turquie (voir page 3) semble mettre un point d'honneur à intervenir lorsque des passagers risquent de se retrouver bloqués à l'étranger, a décidé de jouer les entremetteurs. D’où une réunion organisée mardi soir. Réunion à l'issue de laquelle il semblerait qu'un accord ait été trouvé entre les deux parties. Comme le précise Corsair dans un communiqué, "sous l’égide de la Direction du Tourisme et du ministère des Transports, un accord a été conclu le 22 août entre les sociétés Corsair et Isrofly. Les vols Paris/Tel-Aviv et Tel-Aviv/ Paris des 28 et 30 août seront assurés par Corsair pour Isrofly. Tous les passagers Isrofly sont invités à contacter directement leur tour-opérateur". Chez Corsair, on indique que quelque 800 passagers sont concernés.
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