Ce n’était pas gagné d’avance, mais à en croire son directeur général, Corsica Linea, qui a succédé en mai à la SNCM, a "réussi sa première saison".
Ce succès, avec 170 millions d’euros de chiffre d’affaires et 500 000 passagers escomptés en 2016, entre Marseille d’une part et la Corse, la Sardaigne et le Maghreb de l’autre Pierre-Antoine Villanova, l’attribue à une stratégie "pleine de bon sens", visant à "remettre le client au cœur du dispositif". Cela passe par de la fiabilité et des tarifs accessibles, mais aussi par l’amélioration des services et des animations à bord ou de petites choses toutes simples comme "éviter de laisser les clients rotir sur les parkings avant leurs embarquements". Bref, l’idée est de leur donner le sourire et de faire en sorte que "les vacances commencent sur le port". Vu l’historique pas vraiment flatteur de la SNCM en terme de dialogue social, tout cela n’a pu se faire qu’en concertation avec les marins. Aujourd’hui, Corsica Linea revendique 10% de parts de marché, contre 80% pour Corsica Ferries et 10% également pour la Méridionale.