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Transport

Coup de gueule : Fabrice Dariot dénonce l'opacité de la surcharge pétrole !

Alors que les cours du pétrole sont en chute, Fabrice Dariot, PDG de Bourse des Vols, s'insurge conte l'opacité qui entoure les surcharges carburant (appelées par les codes YQ ou YR), pratiquées par les compagnies aérienne.
La baisse spectaculaire des cours du pétrole sont pour lui l'occasion de mettre à plat cette "dérogation incroyable" et "unique" dans l'industrie, et qui montre bien la toute puissance du lobby aérien.
 Fabrice Dariot est particulièrement remonté. "Quand on sait que la surcharge pétrole peut aller de 20 à 80 % du prix du billet, on s'étonne qu'avec la chute du pétrole, il n'y ait aucune répercussion sur les prix" dit-il. Surtout que dans certains cas "le prix du billet d'avion est à 25 euros, et les surcharges carburants sont à 230 euros !". Sans parler des taxes d'aéroports "qui, parfois, n'en sont pas". Pour lui, tout ceci est d'une grande opacité" savamment entretenue par les compagnies. Par exemple, cette opacité permet notamment aux compagnies d'afficher un prix du billet à la baisse alors que le prix final, charges carburant incluses, est à la hausse. Elle permet également de ne pas rémunérer les agences de voyages sur l'assiette complète du prix du billet.
Il déplore aussi que les surcharges carburant font références à des prix du carburant qui sont obsolètes et "selon des modalités de fixation que personne ne comprend, car elles ne sont pas définies". Pour Fabrice Dariot, une seule chose est sûre : "au final, c'est le consommateur qui est floué".
Il déplore aussi l'inaction de nos institutions, alors que la DGCCRF est toujours promptes à contrôler en permanence certains acteurs de notre profession. Pendant ce temps, dit-il, "les compagnies  utilisent des pratiques opaques et incompréhensibles" sans que personne ne bronche.
Il demande donc la suppression des codes YQ et YR que l'on ne voit dans aucune autre industrie que dans le transport aérien. "Les compagnies pourraient très bien répercuter cette hausse dans le prix du billet" admet-il, mais il faut supprimer ces deux lignes. Par exemple, "quand le prix du blé augmente, le prix de la baguette augmente aussi" continue t-il. "Mais le prix de baguette ne reste pas à 50 centimes, avec à côté une surcharge blé à 60 centimes, et qui varie en permanence !"
Aujourd'hui, la baisse du pétrole et la faiblesse du dollar rendent le phénomène particulièrement spectaculaire, conclut-il. C'est donc "l'occasion de revoir tout ça". Encore un chantier pour le Snav qui est "sur la même longueur d'onde" que lui, sur ce dossier.

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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