Le procès pour déterminer les responsabilités du crash du Concorde, le 25 juillet 2000, s’ouvre demain mardi sur fond de contestation par Continental Airlines, du scénario retenu par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).La compagnie Continental Airlines, deux de ses employés et des spécialistes de l'aéronautique, sont jugés pour l'accident du Concorde qui avait fait 113 morts en juillet 2000 à Gonesse dans le Val-d'Oise.
Les avocats de Continental remettent cependant en question la thèse retenue par le BEA selon laquelle une lamelle en titane perdue par un de ses DC10 serait à l’origine de l'accident. Cette pièce n'aurait pas été fixée convenablement lors d’une opération de maintenance aux Etats-Unis. La défense a rassemblé de nombreux témoignages de professionnels qui affirment que le Concorde a pris feu 700 mètres avant le contact avec la lamelle. Le tribunal correctionnel de Pontoise siègera jusqu'à fin mai et devra déterminer si les prévenus peuvent être condamnés pour homicides et blessures involontaires. Air France, plusieurs syndicats et des familles de victimes sont parties civiles et devraient réclamer d'importantes indemnisations.
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