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Transport

Crash en Egypte : accident ou attentat ?

Les autorités russes ont ordonné dimanche à la compagnie Metrojet de contrôler tous ses A321 après le crash de l'un de ses appareils qui a fait 224 morts dans le Sinaï.
 Alors que l'Etat islamique annonçait dès samedi soir avoir abattu l'avion en raison de l'intervention russe en Syrie, les autorités russes privilégiaient encore dimanche soir la piste de l'accident technique lié à la vétusté de l'appareil (18 ans). Le ministre des Transports, Maxime Sokolov, a rejeté la revendication de l'EI qui "ne peut être considérée comme exacte", les Egyptiens "ne disposant d'aucune information qui confirmerait de telles insinuations". Le comité d'enquête mis en place immédiatement après le drame cherchait dimanche à mettre à jour d'éventuelles infractions aux règles de sécurité. Il a dépêché des enquêteurs sur les lieux du crash et mené des perquisitions dans les locaux de la compagnie. Il a déclaré "vérifier toutes les versions possibles ayant pu conduire à la tragédie, y compris une défaillance technique de l'appareil". Par ailleurs, des représentants de Metrojet ont affirmé que le pilote aux commandes de l'Airbus 321 était très expérimenté et qu'aucun dysfonctionnement n'a été signalé lorsque l'avion a fait le plein de carburant avant le décollage.
 
La branche égyptienne de l'EI qui se fait appeler Province du Sinaï a affirmé être à l'origine du crash, sans préciser comment. "Les soldats du Califat ont réussi à faire tomber un avion russe transportant plus de 220 croisés qui ont tous été tués", a affirmé l'EI sur Twitter. Selon des experts militaires interrogés par l'AFP les insurgés de l'EI ne disposent pas de missiles capables d'atteindre un avion à 30.000 pieds. Mais ils n'ont pas exclu la possibilité d'une bombe à bord ou que l'avion ait pu être atteint par une roquette ou un missile alors qu'il redescendait à la suite de défaillances techniques ou pour d'autres raisons après la perte du contact radio. Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre égyptien Chérif Ismaïl a esquivé les questions sur la revendication de l'EI et répété que seules les boîtes noires révéleront "les raisons du crash".
 
Accident ou attentat ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Surtout que les boîtes noires n'ont pas encore parlé. Une chose est sûre, alors que l'Egypte tente par tous moyens de faire revenir ses touristes, ce crash est un nouveau coup dur pour le pays. La destination massivement boudée par les Français était jusqu'ici encore largement plébiscitée par les Russes, grands amateurs de vacances sur les bords de la mer rouge et peu impressionnés par l'insécurité…
 
Crash Egypte

Auteur

  • La Rédaction
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