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Transport

Delta évite in extremis la mise en faillite

Les pilotes ont accepté de réduire d'un tiers leur paie.
Ils étaient les mieux payés du secteur aux Etats-Unis.
Malgré tout, "des pièces importantes du puzzle manquent".
Delta Air Lines évite le dépôt de bilan, au moins provisoirement, grâce à un accord de réduction de salaires conclu in extremis avec les représentants syndicaux de ses pilotes.
L'accord, négocié pendant deux semaines, doit encore être approuvé par la direction du syndicat ALPA (Air Line Pilots Association) puis ratifié par les pilotes eux-mêmes. Gerald Grinstein, le PDG de la 3e compagnie aérienne américaine, qui avait agité le spectre de la faillite, est optimiste. "Un accord préliminaire est une étape importante sur la route de la viabilité", a-t-il dit, en remerciant les pilotes pour leur geste. La direction a obtenu de justesse ces économies annuelles de 1 milliard de dollars. Selon la presse américaine, elle prévoyait de se réunir d'urgence pour procéder à la mise en faillite dans la soirée de mercredi devant un tribunal new-yorkais. Direction et négociateurs syndicaux se sont mis d'accord pour que la paie des pilotes soit réduite d'environ un tiers. Grâce à un contrat négocié trois mois avant le 11 septembre 2001, les pilotes de Delta étaient les mieux payés du secteur aux États-Unis. Un débutant commençait à 4 200 dollars par mois, et le salaire pouvait même atteindre 24 000 dollars mensuels pour les pilotes les plus expérimentés. A titre de comparaison, American Airlines, passée tout près de la faillite en mars 2003, rémunère ses pilotes seniors 14 300 dollars par mois en moyenne, soit 40 % de moins. Outre cette masse salariale très lourde, Delta est endettée à hauteur de 21 milliards de dollars, et la compagnie avait plusieurs fois averti ces derniers mois du risque de placement sous la protection du Chapitre 11. Le protocole d'accord "est un bon début mais des pièces importantes du puzzle continuent de manquer", a commenté la banque d'affaires Citigroup Smith Barney, citant comme prochaines échéances "la restructuration de la dette, des financements supplémentaires et l'approbation finale" des pilotes. Il y a encore "un gros risque qu'elle ait à se placer sous la protection du Chapitre 11 d'ici à la fin novembre".

Auteur

  • La Rédaction
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