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Transport

Déplafonnement à Orly : la question est posée

L'Uccega veut un relèvement du plafond à 300 000 slots.
Cela permettrait d'améliorer la desserte des régions.
Plus modernes, les avions sont moins bruyants aujourd'hui.
Enfin quelqu'un soulève la question du plafonnement de l'aéroport d'Orly à 250 000 mouvements (atterrissages, décollages) annuels décidé par décret en 1994, pour réduire les nuisances sonores des riverains, alors qu'Orly a une capacité de plus de 450 000 slots.
L'Union des chambres de commerce et des établissements gestionnaires d'aéroports (Uccega) a en effet estimé que cette limitation artificielle devait être relevée à 300 000 créneaux (68 vols quotidiens), afin d'améliorer la desserte des aéroports régionaux. "Il ne s'agit pas de toucher au couvre-feu ni de la diminution progressive des mouvements d'avion en soirée mais d'augmenter la capacité non utilisée en journée", indique Jacques Sabourin, délégué général de l'Uccega. Ce dernier met justement en avant la modernisation des flottes avec des avions moins bruyants qui autorise la reconsidération de la question d'Orly. D'autant qu'avec les disparitions d'Air Lib, Aéris et Air Littoral, "la redistribution des slots à Orly n'est pas satisfaisante sur les principales destinations régionales, principalement Nice et Toulouse", déplore Pierre Flotat, président de l'Uccega. La question a du sens même si plusieurs observateurs estiment qu'il vaudrait mieux créer un plafonnement en bruit plutôt qu'en mouvement car cette dernière solution, si elle limite l'activité des compagnies, ne les incite pas à utiliser des avions moins bruyants. Un plafonnement en bruit permettrait d'aller au-delà des 300 000 slots selon un expert. Problème : la décision sera politique. Et il faudra beaucoup de courage pour lancer un débat qui risque de mettre le feu aux poudres et l'invasion des pistes d'Orly par les riverains. On imagine mal le gouvernement actuel, qui a déjà pris des mesures en faveur des riverains à Roissy, s'attaquer au plafonnement d'Orly. Sauf tollé des régions et pression des députés. Car comme nous l'avons déjà dit, l'État ayant limité la capacité d'Orly est grandement responsable du manque de concurrence en France (Cf. QDT n°2211 du 3/6/2003).

Auteur

  • La Rédaction
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