Deux appareils d'Air Luxor bloqués à Paris !

D'après nos informations, les huissiers sont intervenus sur la demande du loueur australien à qui appartiennent les appareils. Le problème, c'est que ces avions volaient, en sous-affrètement (ACMI), pour le compte de la compagnie française Aigle Azur. Rappelons qu'en avril 2006, Aigle Azur a racheté le fonds de commerce d'Air Luxor en France. Et comme la compagnie n'avait pas assez d'avions pour opérer l'ensemble de son programme, elle a décidé, à l'époque, de sous-affréter auprès du transporteur portugais. Le problème c'est que, depuis, la situation d'Air Luxor au Portugal ne s'est pas améliorée, malgré un changement d'actionnaire. D'où une première difficulté avec le loueur australien Awas en juillet, réglée après la conclusion d'un protocole d'accord. Or, il semblerait que ce dernier n'ait pas été respecté par Air Luxor : d'où la saisie, lundi soir, des avions. Une situation à laquelle a dû faire face Aigle Azur. En ce qui concerne les départs de lundi matin (vers Porto et Lisbonne), la compagnie française a reprotégé les passagers concernés sur TAP. Les retours et les vols des jours suivants ont ensuite été assurés avec ses propres appareils ou via des affrètements. Hier jeudi, Arezki Idjerouidene, le PDG d'Aigle Azur, nous indiquait avoir trouvé une solution durable avec la compagnie espagnole Futura. Laquelle commencera à opérer en sous-affrètement pour le compte d'Aigle Azur avec 2 Boeing 737-400. À raison de 4 vols quotidiens jusqu'en octobre. Au-delà, c'est-à-dire pour la saison hiver, Aigle Azur opérera ses vols Air Luxor avec sa propre flotte, c'est-à-dire neuf machines auxquelles viendront s'ajouter deux Airbus A 320.