Deux journalistes de Metronews comparent les taxis et les VTC

Le résultat est sans appel.A la suite de la décision du conseil d'Etat d'annuler l'attente de 15 minutes imposée aux VTC, les taxis ont décidé de bloquer purement et simplement les aéroports et le périphérique parisien créant une pagaille sans pareil. Dans le même temps, le site Motronews a comparé les services des taxis et ceux des VTC. Deux journalistes appellent l'un un taxi, l'autre un VTC du même endroit (Paris 13e) à la même heure (dans la nuit de vendredi à samedi vers 5h00) et sous des trombes d'eau. La première appelle un taxi à 4h46. Après quatre minutes d'attente (à 0,15 centimes chacune), on lui répond qu'aucun taxi "n'est disponible dans son secteur". Du coup, elle tente d'en attraper un autre dans la rue, mais "malgré mes gesticulations, le taxi ne s’arrête pas". Il est 5h05, elle appelle de nouveau. Ca marche. Un taxi arrive "dans 5 minutes", c'est-à-dire 10 minutes après. A 5h30, elle arrive enfin chez elle. Durée totale : 44 minutes. Tarif : 15,90 euros (prévoir du liquide car la machine à CB est très souvent "en panne"). Le VTC maintenant. Il est appelé à 4h46. "La réponse est immédiate", explique la journaliste. "Je reçois un texto m'indiquant les références de la voiture et son heure d'arrivée. Il n'y a pas de frais d'acheminement". A 4h55 la voiture est là. "Le chauffeur, en costume, sort m'ouvrir la porte, et m'installe à l'arrière. Me voilà assise dans une voiture grand luxe, intérieur cuir. Mon chauffeur me propose de profiter des services gratuits : des bouteilles d'eau à disposition, des bonbons et des magazines. Si je le souhaite, je peux recharger mon téléphone en le branchant à l'arrière". Elle poursuit : "Nous démarrons. Mon chauffeur me demande si j'ai un itinéraire préféré, si le trajet qu'il me propose me convient et enfin si je veux brancher mon téléphone pour mettre ma musique pendant la course". A 5h08, arrivée. Durée totale : 22 minutes. Tarif : 21 euros automatiquement débités sur le compte du client. Bilan : 5 euros d'écart, mais pour le service, les taxis ont du pain sur la planche.
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