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Transport

Donner au client le nom du transporteur : "Oui, mais attention"

Projet de compléter la loi de 92.
Plusieurs problèmes pour les TO.
Actualité oblige, le drame de Charm el-Cheik était au cœur des débats de la deuxième journée du passager aérien organisée mercredi par le Conseil national des clients aériens qui avait pour thème "l'information pour le passager aérien, un devoir et un droit pour les opérateurs".
Alors que le gouvernement veut compléter la loi de 92 pour que le client passant par un voyagiste soit informé lors de l'acte d'achat du nom de la compagnie aérienne sur laquelle il va voyager, Cédric Pastour, PDG de Star Airlines, souligne parallèlement qu'il faut "faire attention à ne pas légiférer trop vite". Il demande de la réflexion pour qu'une obligation d'information ne débouche pas sur une paralysie du métier des vols à la demande. "S'il y a de la demande, nous mettons des vols supplémentaires et si le marché n'est pas là, les TO consolident. Et les clients peuvent voyager sur une compagnie qui n'était pas prévue à l'origine car à la base il n'y avait pas assez de passagers pour assurer le vol." Et de prendre un deuxième exemple, celui des affrètements en dernière minute en raison d'un problème technique. "Dans ce cas-là, la substitution va dans le sens de la sécurité (…) Comment informer et assurer un niveau de flexibilité afin de permettre le maintien des vols à la demande (…). Ce sont des vraies questions", indique le PDG de Star en reconnaissant qu'il est important que le client connaisse le nom du transporteur mais qu'il faut que les règles du jeu soit définies. Sur ce point, Danielle Bénadon, directrice des transports aériens à la DGAC, a indiqué que "dans les travaux pour ajouter ce nouveau point dans la loi de 92, on se penchera à la fois sur les avantages pour les clients mais aussi les difficultés pour les professionnels". En attendant, certains TO pourraient faire signer une décharge à leurs clients lorsqu'un changement de compagnie est inévitable. "C'est une éventualité (…), il faut trouver une mécanique, cela ou autre chose", a expliqué plus tard à l'AFP, René-Marc Chikli, président du Ceto.

Auteur

  • La Rédaction
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