Emirates qui va positionner un A380 en service quotidien à partir de mercredi entre Paris et Dubaï devrait finir son exercice en générant plus de profits que l’année dernière.Emirates affiche une forme qu’on pourrait presque qualifier d’insolente.
Alors que le transport aérien en général est à la peine et que la plupart de ses acteurs ont adopté des stratégies de réduction de capacité, la compagnie de Dubaï continue sa marche en avant. C’est Tim Clark, son président, qui résume le mieux la marche adoptée : "comme à chaque secousse nous restons collés à notre ligne de conduite". Ce que l’on peut résumer par le mot "investir". Sur la marque, sur la flotte et sur le produit. Visiblement il s’agit d’une ligne de conduite payante. A la fin de l’exercice en cours (clos fin mars), "les profit seront meilleurs que ceux de l’année dernière" prédit le patron de la compagnie, qui table sur 27 à 28 millions de passagers transportés en 2009/20010. Avec 300 000 clients, le marché français n’est pas pour rien dans ces résultats. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la compagnie positionnera un A 380 en service quotidien à partir de mercredi entre Paris et Dubaï.
Transport