Deux ans après le lancement de Lyon-Dubaï à raison de 5 vols par semaine, Emirates demande des droits de trafic supplémentaires pour opérer au moins un vol quotidien.
"Cette fréquence de 5 vols par semaine est aujourd'hui devenue insuffisante, et nous en appelons aux autorités pour obtenir deux nouveaux vols hebdomadaires, afin de pouvoir offrir une desserte quotidienne et répondre ainsi à une demande en forte croissance". Pour Thierry de Bailleul, le directeur général d'Emirates France, cela ne fait aucun doute, tant pour la compagnie du Golfe que pour la région lyonnaise. Emirates a besoin de se voir accorder des droits de trafics supplémentaires. Il explique que "si on se compare aux autres centres régionaux d'Europe voisins en taille économique tels que Hambourg, Birmingham, Milan ou Düsseldorf, Lyon demeure largement sous-desservie en termes de transport long-courrier. Deux nouveaux vols par semaine seraient un minimum et permettraient de desservir Lyon quotidiennement, d'améliorer sa connectivité et d'apporter un soutien important aux 260 millions d'euros engagés dans le plan d’investissement stratégique des aéroports de Lyon". De fait, à l'occasion du deuxième anniversaire de la ligne Dubaï-Lyon, Emirates a annoncé aujourd'hui un bilan d'exploitation positif, confirmant à la fois l’attractivité́ de la région et une forte demande touristique et d'affaires vers les destinations desservies via Dubaï.Premier transporteur long-courrier a Lyon, Emirates a depuis le lancement de sa ligne Lyon-Dubaï̈ en décembre 2012 transporté plus de 200 000 passagers, avec un taux de remplissage moyen de 80 %. Au départ de Lyon, les destinations les plus plébiscités par les passagers du vol EK 82 sont le Moyen-Orient, l'Asie, l'Océan Indien et l'Australie. Pour accompagner la forte demande de la région Rhône-Alpes et de ses environs, en début d'année, Emirates a remplacé l'Airbus A340-500 qu'elle utilisait au début par un Boeing 777. Un appareil de plus grande capacité lui permettant d'ajouter 100 sièges par jour sur la ligne.