Problème de régulation de flotte.Bon remplissages prévisionnels.Etihad Airways, la petite nouvelle dans la cour des compagnies du Golfe travaillant sur le marché français opérera, entre le 3 mai et le 1er juin prochain, non pas 6 mais plutôt 5 vols par semaine.
Ce n'est pas une nouvelle stratégie, mais le résultat d'avions entrés en retard dans la flotte. En fait, la compagnie a récupéré un de ses nouveaux appareils plus tôt que prévu, ce qui lui a permis de décider d'ouvrir sa route Paris-Abu Dhabi en mai plutôt qu'en juin. En revanche, de légers retards dans la livraison des appareils suivants font que, au mois de mai, la compagnie ne pourra opérer que 5 des 6 vols hebdomadaires prévus. Côté prix, Fabrice Ebner, le directeur général France de la compagnie, explique "avoir mis en place des tarifs de lancement, vendables jusqu'à la fin du mois d'avril". A titre d'exemple, on citera des Paris-Abu Dhabi à 459 euros TTC (dont 68 euros de taxes) en basse saison (du 3 mai au 30 juin et du 16 août au 31 octobre) ou 559 euros TTC en haute saison (du 1er juillet au 15 août). Notons qu'à cette période de l'année, l'essentiel des réservations enregistrées par Etihad concerne du trafic en continuation. D'ailleurs, en ce qui concerne Paris-Bangkok, le tarif de lancement est de 559 E TTC en basse saison et de 649 euros en haute saison. Aux tarifs déjà mentionnés, il faut ajouter ceux qui concernent les TO, qualifiés non pas "d'agressifs mais plutôt d'attractifs". Côté résa, chez Etihad, on explique que "mai démarre lentement, par contre, juin et juillet sont encourageants, avec plusieurs vols dont le remplissage dépasse déjà 80%".
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