Environnement : le gouvernement veut "s'attaquer" au transport aérien

Dimanche, à l'occasion de l'émission Le Grand jury RTL - LCI - Le Figaro, le numéro 2 du gouvernement, dont le ministère chapeaute le secrétariat d'Etat aux Transport, a déclarer qu'il fallait "s'attaquer au transport aérien". L'homme semblant connaître les résistances auxquelles son projet s'expose il a ajouté "on peut décider qu'on ne peut rien faire et que tous les lobbies vont se coaliser pour nous expliquer qu'il ne faut toucher à rien. Mais si on ne fait rien on va dans le mur". Dans le mur, on risque d'y aller surtout si on résume le problème de l'émission de gaz à effet de serre au seul transport aérien. Car après tout, en matière de tonnes de CO2 rejeté dans l'atmosphère, la voiture, le chauffage urbain ou encore l'industrie ne sont pas en reste. Sans oublier le train, du moins si on considère que les déchets nucléaires induits par la production d'électricité peuvent avoir un impact écologique. Sans compter le fait que le problème dépasse évidement les frontières de la France ou de l'Europe. Les relations entre l'environnement et le transport aérien seront au cœur du prochain World Air Transport Forum (ex CAF) et du colloque annuel du Bar France (l'association des représentant de compagnies aériennes). Jean Pierre Sauvage, le président de l'association, rappelle que "l'industrie du transport aérien dépense 14% de son chiffre d'affaire tout les ans pour améliorer ses performances" et souligne que "l'avion est un moteur économique essentiel dans le monde".