Arriver à 10 vols par semaine en seulement 17 mois de présence sur un marché, c'est ce qu'on appelle un développement rapide.Comme l'a expliqué Fabrice Ebner, le directeur général d'Etihad pour la France, "il a fallu gérer la croissance et l'accompagner, mais aujourd'hui on peut dire que le nouveau-né sait marcher et même qu'il commence à gambader".
Il poursuit en précisant qu'aujourd'hui, "au-delà des destinations qui nous ont permis de démarrer (Abu Dhabi, Dubaï, Bangkok), nous avons de bonnes connections sur une quinzaine des 45 destinations desservies par la compagnie". Les passagers qui embarquent à Paris sont 35% à avoir Abu Dhabi pour destination finale et 65% à aller au-delà. Le poids des ventes "France" sur la route est important puisqu'il s'élève à environ 65%, avec un remplissage moyen en classe affaires de 80%. Le bilan est donc bon, normalement à la fin de l'année se sont 80.000 passagers que Etihad aura transportés. La compagnie vise toujours la rentabilité d'ici 3 ans.
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