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Transport

Eurostar : quand un week-end à Paris tourne au cauchemar

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Tout avait pourtant bien commencé pour Tina, une jeune irlandaise vivant dans la banlieue de Liverpool, qui avait décidé pour son anniversaire de s'offrir un petit week-end à Paris… en Eurostar.
Les Champs Elysées et ses illuminations de noël, Notre-Dame, le Sacré-Cœur, l'Opéra, Les Halles, quelques bons petits restaurants,… Tina avait décidé de vivre à fond son week-end dans la capitale avant de reprendre le train dimanche après-midi pour Londres. Mais dimanche, en arrivant à la gare, elle apprend que son train, prévu à 17h13 ne part pas et que tous les départs sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Elle se renseigne bien pour rentrer chez elle, mais Eurostar ne lui donne aucune réponse. Médecin dans une clinique de la banlieue de Liverpool, Tina doit reprendre son poste lundi matin. Démunie, sur les quais de la gare, elle n'obtient aucune certitude qu'un train partira ce jour là. "On m'a proposé de repousser mon retour au 27 décembre, comme si je n'avais ni job, ni famille, en Angleterre. Ou encore de contacter le numéro vert de P&O Ferries qui assure des liaisons entre Calais et Douvres. Mais Douvres ce n'est pas Londres" indique la jeune femme. De toute façon, comme aucun transfert n'est prévu par Eurostar, ni de Paris vers Calais, ni de Douvres vers Londres et craignant d'être également bloquée sur le port, Tina, préfère retourner dans son hôtel près de la gare, où la nuit est à 50 euros. Se précipitant sur le web, elle cherche une place sur un avion vers Londres. Le premier vol disponible s'affiche pour mercredi. Son prix : 546 euros. Une somme que Tina n'a pas. Bloquée à Paris, elle désespère de rentrer chez elle avant Noël. Essayant toutes les pistes, elle saute dans un Thalys en direction de l'aéroport d'Amsterdam d'où elle espère attraper un avion pour Londres. Seulement après Eurostar, c'est Thalys qui fait des siennes. Et pour cette "Bridget Jones" irlandaise, le cauchemar continue, car si elle embarque bien lundi à 17h25 pour Amsterdam, son train ne partira que deux heures après, faute de trouver un conducteur. Ce retard anéantit définitivement tout espoir d'avoir le vol de 21h15 sur BMI. Encore une nuit à payer pour Tina qui espère sincèrement se faire rembourser par Eurostar qui "a géré cette crise de façon déplorable". "Je veux juste rentrer chez moi…" conclut la jeune femme qui, en attendant de rejoindre les siens pour Noël, noie sa peine dans une bière au bar du train.
Paris Eurostar

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  • La Rédaction
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