Hier, c'était la fête d'Eurostar.
Guillaume Pépy, président du groupe Eurostar, présentait ses projets pour 2007, quand doit être réalisé le deuxième tronçon de la ligne à grande vitesse. A partir de cette date, les trains à la livrée bleu, blanc et jaune circuleront sur une ligne grande vitesse de bout en bout entre Paris et Londres. Ils arriveront à Saint-Pancras au nord de Londres, mais "aucune décision concernant la possibilité de garder les deux gares, Waterloo et Saint-Pancras, ou de n'utiliser que Saint-Pancras, n'a été prise." De plus, deux nouvelles gares verront le jour du côté britannique, Stratford International et Dartford International, qui s'ajouteront à celle déjà existante d'Ashford International. Côté innovation, les rames Eurostar devraient être équipées dès l'an prochain du système WiFi, un accès au réseau Internet sans fil, installé à bord. Des essais sont en cours sur les rames TGV Atlantique, mais avec une connexion à un service Intranet. Un an après le lancement réussi du premier tronçon à grande vitesse, le transporteur ferroviaire tenait en fait à démontrer sa fiabilité, nouvelle, avec un taux de régularité avoisinant les 90 %. La réduction du temps de trajet à 2 h 35 aujourd'hui et la politique tarifaire agressive ont déjà eu des effets sur ses concurrents aériens puisque Eurostar revendiquait plus de 55 % de part de marché quelques mois après la mise en service de la ligne, contre 48 % auparavant. Le groupe espère donc beaucoup de la prochaine réduction du temps de parcours à 2 h 15 entre Paris et Londres et 1 h 53 entre Londres et Bruxelles en 2007. Les compagnies aériennes sont prévenues.
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