Interpol a, via un document écrit, alerté toutes les polices européennes mi-septembre sur les risques de voir des extrémistes utiliser des suppositoires comme bombes.Interpol, selon une information du Figaro, se fonde sur un attentat commis le 27 août, à Djeddah en Arabie Saoudite.
Les explosifs ingérés par le terroriste, apparemment sous forme de suppositoires, auraient été déclenchés par un téléphone portable jouant le rôle de télécommande du détonateur. Mais cette technologie meurtrière peut-elle être s'étendre au transport aérien ? "Les mesures de sécurité aéroportuaires actuelles ne sont pas capables de détecter le transport d'une bombe" dans le corps humain, écrit Interpol. Pour les experts du ministère de l'Intérieur français, la seule parade pourrait être d'interdire les téléphones mobiles à bord des avions mais cette solution ne fera illusion que quelque temps. Placé en soute, l'appareil téléphonique pourrait être programmé pour générer son émission meurtrière. Seul un contrôle aux rayons X permettrait de détecter l'explosif mais le remède est pire que le mal. Les passagers réguliérement contrôlés auraient alors bien plus de risques de mourir d'un cancer plutôt que d'une explosion en vol. Et si on ne changeait rien ?
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