Fin des com' : "une bonne chose pour TQ3 France"

C'est le cas de TQ3 France, dont le directeur général, Arnaud Ameline, indique viser la troisième place sur le marché à l'horizon 2006, avec un volume d'affaires espéré de 200 ME. Pour lui, "la suppression des commissions va transformer le poste voyages des entreprises en poste de coût alors que jusqu'à présent c'était quasiment un poste de profit". Pourquoi ? Parce que les agences affaires, qui fonctionnaient jusqu'ici essentiellement en management fees, n'auront plus de commission à rétrocéder à leurs clients entreprises. Arnaud Ameline explique : "Les entreprises vont demander de plus en plus de souplesse, donc la majorité des agences affaires va probablement passer en transaction fees. Or, pour justifier la prise de frais, il faut que les agences se réinventent et qu'elles prouvent qu'elles apportent une forte valeur ajoutée." Concrètement, il va donc désormais s'agir d'aider les entreprises à réduire leurs coûts. Comment ? Par exemple en les aidant à basculer vers l'utilisation d'outils de réservation en ligne ou en développant le rôle de consultant, notamment en achats auprès des fournisseurs. Même si elles n'ont pas encore toutes pris conscience des enjeux à venir, les entreprises ne resteront certainement pas longtemps les bras croisés. Elles feront probablement plus jouer la concurrence qu'avant (les appels d'offres risquent de se multiplier…) et demanderont à avoir accès à tous les tarifs possibles. C'est pour toutes ces raisons que le modèle de TQ3 mélange à la fois frais à la transaction et bonus lié aux économies générées chez le client. Pour arriver à ses fins, TQ3 mise sur les synergies avec ses 2 co-actionnaires (le réseau d'affaires américain Navigant et le groupe TUI). D'ailleurs en septembre TQ3 France devrait lancer TQ3 Holidays, afin d'offrir aux salariés des entreprises, et comme l'explique Arnaud Ameline, "des produits discountés de TUI France ou de NF".