Grève : 400 annulations sur les plates-formes parisiennes

D'après la DGAC, des pics de retard allant jusqu'à 1 h 40 à Orly et une demi-heure à Roissy, hors vols long-courriers, ont été enregistrés. Par ailleurs, la DGAC indiquait qu'il y a eu plus de 400 vols annulés au total sur les plates-formes parisiennes. Pour une source aéroportuaire, citée par l'AFP, 188 vols ont été annulés à Roissy et 230 à Orly, soit un peu plus de 20 % du trafic en Île-de-France. Et les aéroports de province n'y ont pas échappé. La plate-forme de Lyon Saint-Exupéry a été totalement fermée mardi à partir de 16 h 00, ce qui a conduit à l'annulation de 124 vols. A Toulouse-Blagnac, 7 vols ont été annulés, à Montpellier 4, à Marseille 18 et à Nice 13. Et les compagnies dans tout ça ? Chez Air France, maîtrise de la communication oblige, on refuse de donner le nombre de vols annulés, de peur d'apparaître "comme des leaders en la matière". Ce qui, pourtant, n'aurait rien d'étonnant, compte tenu du fait qu'Air France est leader "tout court" sur le marché français. Toutefois, et d'après nos informations, mardi, aux alentours de 18 h 45, 26 vols avaient été annulés sur la seule plate-forme de CDG. Enfin, chez AF, où l'on se félicite du bon fonctionnement du service de rappel opérationnel des clients (ROC), qui a permis de prévenir une large part de la clientèle, donc d'anticiper, on explique que si l’on ne peut pas savoir combien de passagers se sont présentés mardi aux comptoirs d'enregistrement, en tout, 80 000 pax ont été transportés avec des retards. Lorsque l'on sait que AF transporte 120 000 clients un jour "normal", on peut se faire une idée de l'impact de la grève. De leur côté, Lufthansa et British Airways indiquent avoir annulé respectivement 8 et 3 vols au départ de la France. Le mouvement social n'étant pas de leur fait, les divers transporteurs interrogés n'envisageaient pas, mercredi, le moindre remboursement.