Une nouvelle grève des contrôleurs aériens, la deuxième en trois mois, paraît quasi inéluctable, jeudi et vendredi, au moment des premiers départs en vacances, après la rupture des négociations mardi soir avec le principal syndicat.
"Les négociations sont rompues. Le gouvernement estime être allé au bout du bout et fait le choix du bras de fer. Chacun prend ses responsabilités", a déclaré à l'AFP Roger Rousseau, secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA, majoritaire), à l'issue de plusieurs jours de discussions au secrétariat d'Etat aux Transports. "Après 25 heures de négociations, il a été constaté l'impossibilité de parvenir à un accord" avec le SNCTA et Force ouvrière (FO), a confirmé dans la soirée le cabinet du secrétaire d'Etat Alain Vidalies. "Aucun rendez-vous" n'était prévu mercredi matin, a précisé Roger Rousseau. Néanmoins, "on reste à la disposition" des autorités, ajoute-t-il. De son côté, Alain Vidalies a dit déplorer "le choix de la grève, qui aura des conséquences lourdes sur le transport aérien, tant national qu'européen, et pénalisera fortement les passagers, en cette période de départs en vacances". Sauf rebondissement inespéré, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demandera donc mercredi aux compagnies de réduire préventivement leurs programmes de vols, comme elle le fait à la veille de chaque mouvement social.Transport