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Transport

Haro lamentable sur la sécurité des vols charter

Un expert déclare dans la presse que les charters lésinent sur la sécurité.
Star Airlines rappelle que la règle en matière d'entretien est la même.
La cause de l'accident de l'avion de Flash Airlines est inconnue aujourd'hui.

Quelle est la cause du crash de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines samedi dernier au large de Charm el-Cheikh ? Nul ne le sait aujourd'hui. Et il faudra attendre l'issue de l'enquête, si tant est qu'elle débouche sur quelque chose de concret. Ce déficit d'informations ne freine pas les commentaires accablants sur la fiabilité du transporteur égyptien. Et a très vite dérapé sur la fiabilité de l'ensemble des opérateurs charter dont, selon François Grangier, expert enquêtes accident (et pilote à AF), la sécurité serait inférieure à celle des compagnies régulières, oubliant de mentionner que sur la vingtaine d'accidents survenus ces cinq dernières années, seul un a concerné un vol charter, Concorde. "Il est inexact et faux d'affirmer qu'il existe des différences en matière d'entretien des avions entre les transporteurs charter et réguliers", s'indigne Cédric Pastour, PDG de Star Airlines. Ce dernier rappelle qu'en Europe "il y a une harmonisation totale des contrôles opérationnels des avions" et qu'"un grand nombre de compagnies charter possède des avions neufs". De plus Cédric Pastour indique qu'en matière de maintenance, les vérifications lourdes sont réalisées par les gros acteurs du secteur comme Air France Industries. Quant à Flash Airlines, dont la maintenance est assurée également par un acteur sérieux, la compagnie Braathens (groupe SAS), elle doit respecter la réglementation de l'aviation civile égyptienne. "L'Egypte a une bonne réputation", souligne Cédric Pastour, précisant que "ce n'est pas parce qu'une compagnie ne fait pas partie de l'Union européenne que ses avions sont moins bien entretenus". Par ailleurs, cette cabale médiatique à l'encontre des charters risque de développer la défiance des consommateurs vis-à-vis de ce type de compagnies. Or sans elles, de nombreuses destinations touristiques ne peuvent être desservies puisque les compagnies régulières se concentrent majoritairement sur les lignes "business" et ne consentent que des stocks limités aux tour-opérateurs en raison de la politique de yield management.

Auteur

  • La Rédaction
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