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Transport

Hausse du fuel : les TO face au mur

Ce réajustement intervient alors que les brochures hiver sont déjà sorties.
Sur l'Australie les sommes peuvent aller jusqu'à 18 euros par segment.
Les compagnies accordent un délai aux TO avant d'appliquer la hausse.
"On n'avait pas besoin de ça !" Les TO interrogés sont unanimes.
Alors que les catalogues hiver sont en cours de livraison, les producteurs se seraient en effet bien passés d'une deuxième surcharge carburant imposée en moins de 3 mois par les compagnies aériennes qui subissent la hausse du prix du pétrole. Cela va perturber leurs services de facturation qui doivent prévenir les agences d'un nouveau réajustement tarifaire, parfois conséquent pour le client. Ainsi chez le spécialiste Australie Tours il est impossible d'absorber des sommes aussi lourdes que les 12 à 18 euros par segment qui s'ajoutent aux 3 à 15 euros par segment déjà appliqués en mai dernier. "C'est d'autant plus lourd que pour notre destination les billets comportent au minimum 4 segments, ce qui équivaut à une véritable augmentation du titre de transport pour nos clients", explique la directrice commerciale Pascale Lebrun. Toutefois, fort heureusement pour elle comme pour ses confrères, la plupart des transporteurs ont décidé d'accorder un délai avant émission d'environ un mois. Ainsi chez Air France, on ne réajustera pas les TO avant le 18 septembre. Idem chez British Airways et Lufthansa qui attendront respectivement les 9 et 24 septembre prochain avant d'appliquer l'augmentation "fuel". Ce répit arrange bien les producteurs qui cherchent à limiter l'impact sur leurs comptes de résultats. "Financièrement, nous ne pouvons supporter cette hausse du kérosène comme nous ne pouvons gérer ces réajustements axe par axe et par compagnie", indique Stéphane Vidal, directeur de la communication financière du groupe Club Med/Jet tours, qui comme pour les charters (+ 6 euros par package) étudie la possibilité d'un prix moyen tous axes confondus sur vols réguliers. Une question que ne se pose pas Florian Vighier, directeur des transports du groupe Marmara, qui n'offre que du charter. "Nous avons négocié avec nos 5 compagnies partenaires et obtenu un prix moyen de 8 euros pour toutes nos destinations." Reste à faire avaler la pilule aux clients… la surmédiatisation de cette information devrait y aider.
La cherté du baril entraîne la deuxième hausse des prix aériens
La montée continue des prix du pétrole flirtant avec les 47 dollars le baril à New York pousse un grand nombre de compagnies aériennes à rehausser leur surcharge fuel introduite pour la plupart en mai dernier. Hier, Air France a introduit une nouvelle surcharge fuel de 2 euros par segment sur le réseau intérieur, de 3 euros sur le réseau moyen-courrier et de 12 euros sur les vols long-courriers excepté sur les DOM où elle sera de 10 euros. Ces suppléments, qui seront retirés lorsque le cours du baril passera sous la barre des $35 pendant 30 jours consécutifs, s'ajoutent à ceux mis en place le 17 mai (3 euros par segment). Dans le même temps, Lufthansa a introduit une surcharge de 2 euros et de 7 euros par segment respectivement sur les vols européens et les vols long-courriers. Les deux compagnies ont donc rejoint British Airways qui avait augmenté sa surcharge le 9 août. Depuis, KLM, Swiss, Tap Air Portugal, Qantas... ont également annoncé suivre le mouvement. Les transporteurs tentent ainsi de limiter la hausse de la facture kérosène qui s'élèvera par exemple chez British Airways à 1,14 milliard de livres, représentant 14,5 % de l'ensemble de ses coûts. Cependant après trois années de crise (11-Septembre, guerre en Irak, Sras), la flambée du brut est un nouveau coup dur pour les compagnies aériennes, alors que le trafic commence à reprendre des couleurs. Elle annihile en grande partie les énormes mesures de réduction de coûts. Aux États-Unis, la hausse du prix du pétrole risque fort d'accélérer la concentration du secteur en raison de la fragilité de bon nombre d'acteurs. En Europe, les dégâts risquent d'être importants du côté des low cost qui refusent par principe de répercuter la hausse du prix du kérosène sur le billet.

Auteur

  • La Rédaction
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