Les syndicats d'Iberia (IAG) ont annoncé vendredi une grève d'au moins cinq jours après l'échec des négociations sur un plan social prévoyant au départ 4.500 suppressions d'emplois."Nous allons convoquer au moins cinq jours de grève de 24 heures consécutifs à partir de la deuxième quinzaine de février", a déclaré Manuel Atienza, porte-parole du syndicat UGT.
"Ce que veut IAG c'est démanteler Iberia et ils ne nous laissent pas d'autre choix que la grève", a-t-il ajouté, affirmant que la direction de la compagnie aérienne espagnole avait fait des propositions à la commission d'arbitrage mais "a été désavouée par la direction d'IAG" à Londres. Iberia a annoncé jeudi avoir présenté un nouveau plan aux syndicats prévoyant "une réduction des effectifs de 3.147 personnes, soit 30% de moins que le plan initial de 4.500". La compagnie a aussi affirmé avoir proposé "une réduction des salaires moindre, passant à -11% pour le personnel au sol et à -23% pour le personnel de bord et les pilotes, contre respectivement -25% et -35%" à l'origine. Pour sa part, la direction du groupe IAG, né de la fusion entre Iberia et la compagnie britannique British Airways, s'est dite vendredi déçue par l'absence d'accord avec les syndicats et prête à reprendre les négociations. "Par conséquent, Iberia va poursuivre son plan de réduction de capacité annoncé précédemment de 15% pour 2013", a affirmé IAG dans un communiqué, sans préciser le nombre d'emplois concernés.
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