Les autorités françaises étudient le risque éventuel occasionné par certains appareils électroniques dans les cabines d'avions, mais n'ont pas encore pris de décision, a indiqué mardi un porte-parole de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
"Il y a une analyse du risque qui est en cours par les services compétents en matière de sûreté aérienne, et également des discussions interministérielles en cours qui détermineront si mesures il y a, ou pas", a déclaré à l'AFP ce porte-parole, après que Londres et Washington eurent interdit les ordinateurs portables et tablettes en cabine, sur des vols en provenance de pays du Moyen-Orient et du Maghreb. "Rien n'a été décidé ni arbitré pour ce qui est de la France", a ajouté ce porte-parole. Le Royaume-Uni a interdit mardi "tout téléphone, ordinateur portable ou tablette plus grand qu'un téléphone portable de taille normale" à bord des vols à destination de son territoire et en provenance de Turquie, du Liban, de Jordanie, d'Egypte, de Tunisie et d'Arabie saoudite. Plus tôt mardi, les Etats-Unis ont pris les mêmes mesures pour huit pays, tous des alliés ou des partenaires des Etats-Unis : la Turquie, la Jordanie, l'Egypte, l'Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis et le Maroc.