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Transport

J.P. Sauvage défend la com' à 1 % d'Iberia

Ce système maintient le statut de mandataire de l'agence.
Selon lui, le fee est exonéré de TVA à l'international.
L'agent se base sur les fees pris par Iberia en direct.
La table ronde qui se tiendra la semaine prochaine à Mérida lors du congrès du Snav à propos de l'avenir des commissions promet d'être animée.
Ce sera l'occasion pour Jean-Pierre Sauvage, directeur général France d'Iberia, d'expliquer les avantages du modèle choisi par sa compagnie en Espagne qui commissionne les agences à 3 % depuis le 1er janvier dernier avant d'arriver à 1 % à l'été 2005 comme le fait British Airways ou Alitalia. Réfutant le terme "ridicule", souvent utilisé dans nos colonnes pour qualifier une commission de 1 %, Jean-Pierre Sauvage explique que ce système "permet de maintenir le statut de mandataire de l'agent de voyages". Ainsi, poursuit-il, "la compagnie reste responsable en tant que vendeur et l'agent n'a de responsabilité que pour son activité propre". De plus, il estime que le statut de mandataire comporte des avantages fiscaux puisque les frais de dossier font partie du prix du billet. Et sont donc exonérés de TVA pour les ventes internationales au regard de l'article 2 du règlement européen du 23 juillet 1992 sur les tarifs aériens. "En cas de commission 0 et de perte du statut de mandataire, on peut en déduire que cet article ne s'applique pas", indique-t-il. Le dirigeant d'Iberia rappelle également que ce taux de 1 % serait ridicule s'il ne s'accompagnait pas d'un système de frais de dossier que prend Iberia sur ses propres ventes directes. Ainsi en appliquant les mêmes fees, l'agence ne vendra pas plus cher que la compagnie en direct. Sauf, s'ils ne couvrent pas les frais d'émission. "Sur un Madrid-Paris à 105 E, l'agent gagne plus en prenant 20 euros de frais qu'avec une commission de 7 %." Tous ces arguments sur le statut de mandataire sont au cœur de la réflexion des agences françaises. Robert Darfeuille, président de la commission Air du Snav, expliquait dans nos colonnes (Cf. QDT n°2298 du 16/12/03) qu'"il faut décider sur le marché français si l'on veut rester mandataire dans le cadre de l'agrément Iata avec une rémunération dont on peut discuter le montant ou en sortir, disposer de prix en net et devenir des commerçants. S'il y a un débat à avoir c'est celui-ci". Il avait ajouté : "Si l'on reste mandataire, une commission à 1 % ne rime à rien car elle ne paye pas notre travail de représentant de la compagnie". Le débat est lancé.

Auteur

  • La Rédaction
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