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Transport

Jean-François Dominiak prend la tête du Scara

L'assemblée générale du Scara (le syndicat des compagnies aériennes autonomes) a élu, pour un mandat de deux ans, Jean-François Dominiak président, ainsi que Philippe Dandrieux et André Besseau vice-présidents.Jean-François Dominiak est le PDG d'ASL Airlines France, Philippe Dandrieux est président et président du directoire d'Air Corsica et André Besseau est vice-président et directeur d'Atlas Atlantique Airlines.
Le secrétariat général du Scara continue d'être assuré par Jean-Pierre Bes.

À l'occasion de cette assemblée générale, le Scara a fait le point sur les principales actions en cours et notamment sur le fait qu’en 2015 le Scara a fait constater que l'Autorité de supervision indépendante (ASI) ne remplissait pas les conditions requises pour exercer sa mission, puisqu'elle dépend du gouvernement qui est également actionnaire majoritaire d'Aéroports de Paris et des principaux aéroports de province. Or, explique le Scara dans un communiqué, l'ASI est chargée de contrôler le niveau des redevances que les compagnies aériennes payent aux aéroports. Le syndicat travaille actuellement avec les pouvoirs publics à la mise en place d'une ASI indépendante des gestionnaires d'aéroports et des compagnies.

Autre sujet, la privatisation des aéroports. La privatisation des aéroports de Nice et de Lyon, est un sujet central de l'actualité du transport aérien en France qui concerne au premier chef les compagnies qui sont les principales clientes des aéroports. Or, le cahier des charges publié de la privatisation n'a pas tenu compte des recommandations formulées par les compagnies et va même à l'encontre de leurs intérêts. Le Scara mène donc les actions nécessaires pour qu'elles soient entendues et que le processus de privatisation ne se fasse pas à leur détriment, en générant par exemple de nouvelles hausses des redevances.

Enfin, reste le sujet brulant de CDG-Express, la ligne ferroviaire entre Paris et CDG. Pour le Scara, le projet retenu n'est pas satisfaisant techniquement (ligne non automatique, utilisation d'un réseau ferroviaire saturé, etc.), et présente des risques importants de dérive financière. Les compagnies craignent qu'une nouvelle taxe leur soit imposée pour garantir la rentabilité du projet qui ne pourra pas être atteinte par la seule vente des billets.

Auteur

  • La Rédaction
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