La compagnie a annulé le vol charter prévu le 28 août. Le TO n'aurait pas respecté le protocole d'accord du 22. Lundi le doute planait encore sur la rotation du 30 août.
Décidément, le feuilleton qui voit s'opposer la compagnie Corsair au TO Isrofly n'en finit pas de rebondir. Dernier épisode en date, l'annulation du vol Paris/Tel-Aviv/Paris prévu le 28 août dernier. Comme on l'explique chez Corsair, "nous avons décidé d'annuler le vol de lundi car le protocole d'accord que nous avions signé avec Isrofly le 22 août dernier sous l'égide du ministère des Transports et du Tourisme et qui avait été homologué par le Tribunal de grande instance de Paris n'a pas été respecté". En clair, précise-t-on du côté de la compagnie, "Isrofly s'était engagé à effectuer plusieurs versements sur le compte de Corsair selon un calendrier bien précis". L'un d'eux devait être fait vendredi dernier, or, d'après Corsair, seule une partie de la somme due aurait été versée. D’où l'annulation du vol de lundi. Ce jour-là, au moment de notre bouclage, la compagnie ne savait pas précisément combien de passagers seraient concernés: "À l'origine, on estimait leur nombre à 100 au départ de Paris et 400 au départ de Tel-Aviv, mais comme une grande partie d'entre eux se sont certainement protégés, on ne sait pas exactement combien ils seront à se présenter à l'enregistrement…" En attendant, Corsair invite les passagers à se retourner contre leur TO. Quant à la rotation prévue aujourd'hui, mercredi 30, la compagnie indiquait lundi qu'elle était "en suspens, dans l'attente du versement des sommes dues". Au regard de ce qui vient de se passer, on peut douter que la compagnie française effectue le vol en question. Pour mémoire, rappelons que le 18 août dernier, Corsair annonçait l'annulation des trois vols prévus pour le compte d'Isrofly (les 23, 28 et 30 août), avant d'affirmer qu'un accord avait été trouvé à l'initiative du ministère des Transports et du Tourisme le 22 août pour les rotations des 28 et 30 août.
