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Transport

L'autocar, "le mode de transport chouchou des Français" ?

Si l'autocar conserve une image vieillotte, sa libéralisation est appréciée, en particulier pour ses bienfaits sur l'emploi.
Tel est l'un des principaux enseignements d'une étude commandée par la FNTV à l'institut Médiascopie, et divulguée lors du congrès de la Fédération à la Maison de la Chimie à Paris le 14 octobre.Quelque 600 Français ont été interrogés sur la perception qu'ils avaient de l'autocar. Premier constat, ce mode de transport est extrêmement bien noté par les personnes interrogées. Cependant, comme le précise le sociologue Denis Muzet, également président de Médiascopie, il "reste associé à la France des années 60 – 70" mais dans le même temps "bénéficie d'une solide assise au sein de l'offre transport". Mieux, sa libéralisation est appréciée, en particulier pour ses bienfaits sur l'emploi. Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, n'a-t-il pas déclaré en ouverture du 23ème congrès de la FNTV que ce secteur, grâce à sa libéralisation, allait générer "20 emplois par jour", soit "entre 2000 et 3000 emplois directs d'ici la fin 2016".
Autre enseignement de cette étude, l'autocar est à la peine sur les longues distances. "En effet, précise Denis Muzet, effectuer un trajet de 1000 kilomètres en autocar est difficilement accepté". A l'inverse du prix qui, lui, est perçu comme étant "accessible à tout moment".
Le confort, l'écologie et la sécurité représentent aux yeux des Français les trois grands axes de développement de l'autocar. "Il existe une belle marge de progrès sur le confort, l'écologie constitue une voie légitime pour l'autocar, enfin concernant la sécurité, prévaut un fort besoin de rassurer" commente Denis Muzet qui rappelle "qu'il y a 30 fois moins d'accidents d'autocar qu'en voiture".
Au final, il se dégage une belle empathie pour l'autocar mais, précise encore le président de Médiascopie, "on l'aimera encore plus lorsqu'il sera à un haut niveau de service". Cela passe notamment par la création, l'agrandissement ou la rénovation des gares routières. "Il ne faut surtout pas négliger les gares routières. Si on ne conçoit pas l'urbanité liée à ce mode de transport, ce sera un échec" prévient Mathieu Flonneau, maitre de conférence en histoire contemporaine à l'université Panthéon-Sorbonne. Bref il reste encore un peu de travail avant que l'autocar devienne réellement comme le dit Denis Muzet "le mode de transport chouchou des Français".
 

Auteur

  • David Savary
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