Ca devait arriver, les professionnels du tourisme se retrouvent coincés par la liste noire européenne…Les 51 compagnies indonésiennes, y compris le transporteur national Garuda, seront en effet sur cette liste à partir du 6 juillet prochain.
En cause, les différents accidents survenus ces derniers mois dans le pays. A priori, cette interdiction n'aura pas d'impact direct sur ces compagnies car aucune d'entre elles n'opère de vols réguliers en provenance ou à destination de l'Europe. Or pour les professionnels du tourisme, "c'est un coup d'arrêt automatique pour la destination", s'insurge le président du Ceto, René-Marc Chikli. Selon la loi européenne, les passagers doivent être dorénavant informés par leur agence de voyages si une compagnie figure sur la liste noire. Ils peuvent alors demander le remboursement de leur billet ou réclamer de voler sur une autre compagnie. Mais comment faire voyager un client dans un pays constitué d'îles et dont les compagnies sont toutes sur la liste noire ? De plus, en cas de problème, les professionnels peuvent se retrouver au banc des accusés : "Aucun TO raisonnable ne peut passer outre", prédit le Ceto. Les TO se réunissent aujourd'hui pour adopter une position commune.
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