L'iDTGV a attiré en moins de 2 mois cinq distributeurs

Les premiers résultats enfin fournis par la SNCF montrent que ce train low cost, lancé il y a 7 semaines et à l'ambiance différenciée, rencontre son public (voir ci-dessous). Aussi bien côté clients que côté professionnels. C'est ainsi que cinq nouveaux distributeurs ont rejoint voyages-sncf.com dans le club des revendeurs iDTGV : Anyway.com, Carlson Wagonlit Travel, Expedia.fr, Frequent Flyer Travel Paris et Luce Voyages ont désormais sur leur site une fenêtre iDTGV. Parmi les costauds du Web, figure donc Luce Voyages, un mini-réseau normand de 9 agences tenu fièrement par Caroline Luce et son père. "A priori, notre présence peut paraître étrange, mais nous avons constaté que nous sommes l'un des sites les plus visités pour l'iDTGV", remarque Caroline. La raison de cet engouement, donnée par les clients eux-mêmes, est significative : "Ils me disent qu'ils préfèrent un site avec derrière une agence concrète, vers qui ils peuvent se tourner en cas de conseil ou de problème", sourit Caroline Luce. "L'arrivée de cette offre nous permet de conclure une à quatre ventes par jour et engendre une hausse significative de demande de cotation, de formulaire de contact et même de vente de billets SNCF normaux." Au total et depuis son installation fin 2004, le nombre de connexions au site luce-voyages.com a doublé. Hormis le coût d'achat (300 euros) et de la redevance Ravel (logiciel indispensable pour vendre iDTGV) de 1,1 euro par billet vendu, l'agence n'engage aucun frais de back-office. "Nous prenons en charge le ticketing, le paiement clients et le SAV", rappelle Maria Harti-Bouri directrice générale d'iDTGV. "Ce sont des ventes sans effort, rémunérées à 4 %", souligne Caroline Luce.
Huit semaines après l'ouverture des réservations, 21 000 clients ont voyagé à bord de la rame spéciale iDTGV. Au total, 57 000 places ont été vendues. "Beaucoup de gens réservent longtemps à l'avance, cela permet d'avoir de la visibilité, souligne Maria Harti-Bouri. 14 % des résas concernent ainsi des trains circulant en mars, avril ou mai." En décembre, le taux moyen d'occupation était de 77 % et actuellement il est de 63 %. "Selon nos premières estimations, 60 % des clients sont de nouveaux usagers et 40 % prenaient auparavant des TGV classiques. Nous avons donc capté une nouvelle clientèle."