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Transport

La compagnie charter Eurojet est liquidée

Eurojet avait été créée pour assurer les vols d'Avione.

Son PDG évoque un plan de reprise et des vols mi-mars.
Mais il faut obtenir des fonds, une licence, des avions...
Le ball-trap continue dans le ciel français. La compagnie charter Eurojet Airlines, détenue par l'industriel italien Biesse (mais ayant un certificat de transport français) a été liquidée mercredi après-midi. Créée en septembre dernier et basée à Bâle-Mulhouse pour assurer le plan de transport du TO suisse Avione à partir de fin octobre qui ne durera que quelques jours, Eurojet avait été placée en redressement judiciaire le 10 décembre pour une période d'un an. Onze jours plus tard, ses difficultés financières avaient entraîné le blocage pendant 26 heures à Roissy des 150 passagers de son vol Paris-Dakar, poussant la direction de la compagnie à arrêter ses vols pour, disait-elle, les reprendre mi-janvier, le temps de trouver de nouveaux clients pour son unique Boeing 747-400. En vain. Son président Pierre-André Sabittoni a toutefois annoncé mercredi un plan de reprise "dès les prochaines semaines", porté par European Economic Development Council (EEDC), une structure de soutien aux projets industriels financée par l'Union européenne. "Nous devrions être prêts à reprendre nos vols vers le 15 mars", a t-il indiqué, précisant que la nouvelle société prévoyait d'acquérir deux Airbus (A320 et A321) tout en se séparant de son B737-400. Elle devra demander une nouvelle licence de vol auprès du Conseil supérieur de l'aviation marchande (Csam). EEDC se chargerait, de son côté, de trouver les fonds nécessaires au redémarrage, a ajouté Pierre-André Sabittoni. Mais pour quoi faire ? Du charter ou du régulier ? La question se pose si l'on songe que peu de temps avant d'être liquidée, la direction d'Eurojet envisageait, selon nos informations, de se lancer sur la ligne Paris-Nice à raison de trois vols quotidiens à partir du programme été. Si les éventuels repreneurs intègrent ce projet dans leur business plan, il faudra avoir les reins très solides pour résister au double rouleau compresseur de la Navette d'Air France et d'Easyjet. Aéris en a fait les frais. En revanche, sur l'activité charter, il y a peut-être un coup à jouer. Mais les TO cherchent des opérateurs sérieux.

Auteur

  • La Rédaction
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