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Transport

La desserte continent-Corse sur la table d'opération

Corsica Ferries plaide pour une aide qui incite à "chercher le passager".
Pour couper court aux rumeurs, la SNCM précise que "les ventes continuent".
Moins de contraintes pour les compagnies aériennes qui décollent de Paris.
Depuis aujourd'hui, jeudi 3 février, l'Assemblée de Corse débat sur l'avenir des liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et le continent.
Il s'agit de préparer les cahiers des charges pour le renouvellement des conventions organisant les dessertes de l'île, qui arrivent à échéance fin octobre 2005 pour l'aérien, fin 2006 pour le maritime. Un problème vital pour la desserte de l'île, avec, en filigrane, un avenir touristique que l'on sait fragile depuis la baisse de fréquentation l'été dernier. Alors que la SNCM navigue actuellement en eaux troubles, Corsica Ferries plaide pour une généralisation de l'aide sociale, "celle qui est directement donnée aux passagers". Pierre Mattei, directeur général de Corsica, précise : "L'aide sociale, contrairement au service complémentaire dont bénéfice la SNCM sur Marseille, oblige les transporteurs à aller chercher des passagers." Ce qui a entraîné, selon Corsica Ferries, "la forte progression des Mega Express opérant depuis Toulon et Nice" et servi "les agences et les tour-opérateurs". Pour Pierre Mattei, l'aide sociale qui a bénéficié à 1 425 000 passagers a coûté 10 euros par passager contre 93 euros pour les 366 000 passagers "aide complémentaire". La SNCM et ses difficultés ne devraient toutefois pas être au cœur des débats : l'Assemblée de Corse a en effet un an pour lancer les nouveaux appels d'offres et pourra s'adapter en cas de changements dans le paysage du transport maritime. Pierre Marcy, directeur commercial de la SNCM, précise que "les ventes continuent" malgré la "médiatisation de la journée de grève du 3 février". Pour les dessertes aériennes, les élus devront décider très rapidement. Soulignant le poids des multiples taxes (41 à 44 euros en moyenne pour un aller-retour), l'Office des transports de la Corse (OTC) préconise de privilégier le "service public" subventionné sur le "bord à bord" (lignes régionales avec Marseille et Nice), avec un éventuel système de quotas, et de laisser davantage de liberté commerciale aux compagnies aériennes dans les autres cas de figure, notamment sur les liaisons avec Paris.

Auteur

  • La Rédaction
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