La grève du contrôle aérien s’invite au BAR

L’occasion de faire le point sur tout les sujets qui agitent le petit monde du transport aérien. L’assemblée générale du BAR France s’est déroulée le 21 janvier. Si tous les administrateurs de l’association et son président, Jean-Pierre Sauvage, ont été reconduits dans leurs fonctions, l’AG a une fois de plus été l’occasion de faire le point sur les grands sujets qui préoccupent les acteurs du transport aérien. Aéroports, environnement, droits des passagers, liaison rapide entre CDG et la capitale, affaires sociales, tout ou presque a été passé en revue. Patrick Gandil, directeur général de l’aviation civile est particulièrement revenu sur la grève du contrôle aérien prévue pour la fin du mois (du 27 au 31 janvier). Il a rappelé que les syndicats s’opposaient aux objectifs de performance fixés par l’Union européenne, que les autorités françaises n’étaient pas fondamentalement opposées à leur vision des choses et que le poids de l’UE dans le dossier rendait les négociations compliquées. A l’heure ou Patrick Gandil brossait ce tableau, aucun préavis de grève n’avait encore été déposé par le SNCTA (le principal syndicat de contrôleurs aériens), mais c’était imminent. Pour le directeur général de l’aviation civile les conséquences d’une grève éventuelle était évidement difficiles à prévoir, mais il estimait tout de même qu’en cas de mouvement suivi et de mise en place d’un service minimum,  60% à 70% du trafic devrait "passer ", compte tenu du fait "qu’en ce moment nous ne sommes pas en période de fort trafic".