La profession des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) a dénoncé samedi un revirement du gouvernement en matière de temps d'attente des clients avant leur prise en charge par un VTC et estimé que quelque 1.000 emplois étaient menacés à Paris.
Le gouvernement a décidé de rendre obligatoire, à compter du 1er janvier, un délai d'attente de 15 minutes entre la réservation préalable et la prise en charge effective d'un client par un VTC. Jeudi, une source gouvernementale avait indiqué à l'AFP qu'un abonnement était envisagé afin de permettre à un client de faire appel n'importe quand à
un VTC sans délai d'attente, une disposition absente d'un communiqué publié vendredi par les ministres de l'Intérieur, Manuel Valls, et du Commerce, Sylvia Pinel. "Il s'agit d'un revirement spectaculaire du gouvernement, dicté par la peur
de voir les taxis se mobiliser", a déclaré à l'AFP Yan Hascoet, secrétaire général de la Fédération française du transport de personnes sur réservation. Les VTC se présentent comme une alternative aux taxis, à cette différence
qu'il s'agit de voitures banalisées, souvent haut de gamme, qui doivent être réservées à l'avance par les clients.