Le risque était grand de voir les retards aériens exploser au premier semestre 2004 par rapport la même période de l'année dernière en raison de la croissance du nombre de vols et du trafic passagers (+ 16 %).
Or les résultats de l'observatoire des retards du Conseil national des clients aériens qui seront publiés aujourd'hui et que le Quotidien du Tourisme s'est procuré semblent indiquer un arrêt relatif de la dégradation de la ponctualité en France. Moins d'un quart des vols ont enregistré un retard d'au moins 15 minutes, contre 26 % l'an dernier alors que le trafic était en baisse, et surtout 31 % en 1998. Par ailleurs, il n'y a pas eu d'impact de la hausse du trafic sur la durée moyenne des retards, de 42 minutes cette année, contre 49 minutes l'an dernier. "Les hausses de trafic ne génèrent pas un retard moyen par vol retardé supérieur mais on ne semble plus capable de descendre en dessous de la barre des 40 minutes", indique un observateur. Comme par le passé, les aéroports spécialisés dans les liaisons de point à point enregistrent moins de retard que ceux organisés en hub.
Transport