La SNCF a lancé le premier accueil embarquement TGV par portiques automatisés en quai à la gare de Paris-Montparnasse.
Présent dans un premier temps dans les grandes gares de la façade Atlantique, ce dispositif sera progressivement déployé au total vers 14 gares TGV des relations majeures de la grande vitesse à l’horizon 2018. En réduisant les opérations de contrôle à bord des trains, la SNCF souhaite enrichir le service à bord : par plus d’informations à destination des voyageurs, par une prise en charge personnalisée notamment à l’embarquement, en faveur des personnes les plus fragiles (personnes âgées, personnes handicapées…) et par une plus grande attention à bord en préservant une bulle de confort pour chacun de ses clients. Par ailleurs, la fraude coûte chaque année 300 millions d’euros à la SNCF, dont 100 millions uniquement sur TGV. Avec ce nouvel accueil embarquement TGV, seuls les voyageurs munis d’un titre de transport valide peuvent monter à bord. Cela présente un vrai intérêt en termes de tranquillité et de sérénité à bord : on limite considérablement les incivilités dans les trains quand on filtre la fraude à quai. Grâce à un contrôle plus ciblé, les chefs de bord vérifient uniquement les cartes de réduction et les pièces d’identité quand c’est nécessaire. Depuis un an, la SNCF a testé 4 prototypes d’embarquement dans les gares de Paris Montparnasse et de Marseille Saint-Charles (1700 TGV et 325 000 clients ont été embarqués entre janvier et mars 2016).
Après avoir reçu un accueil favorable des clients, ce nouvel accueil TGV va maintenant être déployé dans 14 gares d’ici 2018 : Marseille, Paris Gare du Nord, Paris Gare de Lyon, Nantes et Rennes dès cette année. C’est un investissement de 15,4 millions d’euros.